Comprendre et gérer le stress
Le stress existe sur terre depuis l’apparition des espèces vivantes, il est nécessaire à la survie des espèces :
le stress est la réponse, la réaction du corps aux différentes agressions physiques ou psychologiques, en situation de stress, le corps se prépare à vaincre « l’agresseur ».
Le stress dans certaines conditions est plutôt nécessaire. Ces dernières années, c’est le mode de vie en occident, la nature des agents stressants et l’attitude de l’homme face à ces situations (capacité de l’homme à s’adapter à son environnement) qui pose problème.
Les éléments générateurs de stress sont de plusieurs ordres :
– L’environnement : climat, luminosité, pollution, confinement, promiscuité,…
– La vie privée : problèmes de santé, familiaux, financiers, décès, conflits, changements,…
– La vie professionnelle : la pression, le transport, les conditions de travail, le manque de reconnaissance…
– Les stresseurs psychologiques : les conflits, la solitude, l’image de soi, le manque de confiance, les idées négatives, les relations toxiques…
Que ces facteurs soient conscients (famille, travail, santé) ou inconscients : nos croyances, nos conditionnements (famille, travail, santé…) ou imaginaires (estime de soi, confiance vis-à-vis des autres, capacité à prendre sa place…), ils engendrent des émotions : la peur, la colère, la tristesse, l’angoisse, la joie, qui lorsque le stimuli est trop intense et dure trop longtemps, engendre le mal-être, la douleur et la maladie sur l’organe associé.
Chacune des ces émotions est en relation avec un organe, une mauvaise gestion de ladite émotion entraîne un dysfonctionnement de l’organe associé : la peur est en relation avec le rein, la colère avec le foie, la tristesse avec le poumon, l’angoisse avec la rate, la joie avec le coeur.
Le mot « stress » en anglais signifie « pression émotionnelle ».
Quelle attitude devons-nous adopter face à un agent stressant ?
La première question que l’on doit se poser : « Est-ce que ma vie est en danger ? »
Cette question va permettre une prise de recul qui peut engendrer une réaction plus adaptée du corps.
Il existe 2 manières de réagir face à un agent stressant : soit nous adoptons une réaction positive, soit négative.
Exemple : « Le taxi n’arrive pas, je vais être en retard à mon rendez-vous»
Réaction positive : le stress laisse peu de traces physiologiques et psychologiques, je me sens renforcé
– Qu’est ce que je me dis ? » aucune importance je pars en bus »
– Quel est mon comportement ? » j’appelle la station pour activer le taxi »
– Qu’est ce que je ressens ? » je suis à l’écoute de mes émotions, je vais me calmer pour reprendre mes esprits »
Réaction négative : émotions négatives, sentiment d’inefficacité, pensée négative, culpabilité, anticipation de l’échec.
– Qu’est ce que je me dis ? » je n’y arriverai jamais »
– Quel est mon comportement ? » je rentre chez moi = fuite »
– Qu’est ce que je ressens ? » je ne suis pas à l’écoute de mes émotions qui m’envahissent »
Les 3 phases du stress ?
En situation de stress, nous traversons 3 phases qui sont :
1 – La phase d’alarme : c’est une réponse à un stress ponctuel, une réaction rapide donc nerveuse qui permet au corps d’agir rapidement : la respiration est courte et plus rapide, le cœur s’affole, une boule dans la gorge apparaît ou un nœud dans l’estomac. Ces réactions sont dues à la libération entre autres d’adrénaline : une hormone qui prépare le corps à une action rapide, elle va avoir un impact sur nos organes, et permettre au corps de réagir.
Exemple : je traverse la rue, j’entends un klaxon, une réaction nerveuse me permet de reculer.
2 – La phase d’adaptation : c’est une réponse à un stress répété, le corps produit plus d’énergie, c’est une réaction plus lente donc hormonale : le corps sécrète du cortisol. Le système glandulaire vient en aide au système nerveux pour faire face à un stress permanent.
3 – La phase d’épuisement : Si la situation de stress dure et/ou s’intensifie, les réserves d’énergie vont s’épuiser, il y a production en excès de cortisol, nos réserves glandulaires et nerveuses sont épuisées : dépression, burn-out.
Exemple : Cette fois, la voiture est très proche, on peut voir le visage furieux de l’automobiliste, il klaxonne de plus en plus énervé. Le niveau de stress a monté en flèche et là, sans raison, on est figé sur place, tétanisé. On subit un stress négatif qui empêche de bien utiliser nos ressources.
Impact du stress sur le corps (cliquer sur l’image pour l’agrandir)
Le cœur : le rythme cardiaque s’accélère, le muscle cardiaque est appelé à se contracter plus rapidement pour apporter plus de sang aux muscles et aux cellules.
Les vaisseaux sanguins et le sang : la pression artérielle augmente pour activer la circulation du sang = risque d’hypertension, de dépôts de graisses au niveau des vaisseaux (plaque d’athérome) et de durcissement des artères. Epaississement du sang et risque d’accidents vasculaires cérébraux. La peau est moins bien nourrie apparaissent : acné, psoriasis, eczéma.
Les poumons : le rythme respiratoire est accentué sous l’effet du stress dans le but d’apporter plus d’oxygène aux muscles en action : risque d’hyperventilation, étourdissement, asthme.
Le système digestif : la digestion ralentit ou s’arrête, on ne peut pas digérer normalement : problème de nutrition, d’assimilation, prise de poids, obésité, diabète,…
Les reins : ils reçoivent moins de sang. Les reins filtrent donc moins bien et l’élimination des déchets se fait moins bien.
Le système immunitaire : l’organisme sous l’effet du cortisol se défend moins bien. Le corps est plus sensible aux troubles viraux comme l’herpès, et aux réactions allergiques. Le système immunitaire trop occupé à lutter contre le stress ne s’occupe plus du corps, les défenses sont affaiblies.
Le système reproducteur : le stress peut supprimer la production d’hormones sexuelles et abaisser la libido. Il peut aggraver les symptômes liés aux syndromes prémenstruels et à la ménopause.
Les facultés mentales : le stress réduit de façon importante l’efficacité de l’ensemble des facultés mentales, de la concentration, il affecte la mémoire et le raisonnement, il rend plus distrait, plus indécis, irritable, …
Les fonctions nerveuses : le stress accentue les états d’anxiété, d’angoisse et de dépression. Il favorise l’insomnie, les troubles du sommeil. Il nuit à la capacité de se relaxer et engendre des tensions musculaires.
Comment mieux gérer son stress ?
En Médecine Traditionnelle Chinoise, nous concevons l’être humain dans sa globalité. On va considérer la personne dans son ensemble et ne pas se focaliser sur un symptôme. L’être humain n’est pas juste une somme d’organes, mais une entité physique, émotionnelle, psychique, énergétique et sociale.
La sérénité des asiatiques n’est pas une légende, ils souffrent moins du stress que les occidentaux … en savoir +
Et ce n’est pas nouveau, Platon a dit : « On ne peut guérir la partie sans soigner le tout.On ne doit pas soigner le corps séparé de l’âme, et pour que l’esprit et le corps retrouvent la santé, il faut commencer par soigner l’âme. Car c’est une erreur fondamentale des médecins d’aujourd’hui : séparer dès l’abord l’âme et le corps. » – PLATON (427 – 347 av JC), Charmides
La Médecine Traditionnelle Chinoise apporte de très bonnes solutions pour faire face au stress grâce à l’acupuncture et à la pharmacopée.
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N’hésitez pas à vous renseigner.